A propos du concert au New Morning de Paris le 04/07/2000


Ce soir je vais voir Steve Lukather jouer avec Edgar Winter, illustre inconnu pour la plupart des gens qui mâentourent dans la ruelle où se trouve l'entrée du New Morning. L'attente semble infinie, comme toujours lorsqu'on est excité. Les portes s'ouvrent et je me précipite à l'intérieur et là, surprise : le New Morning est un petit bar-cabaret ! Le concert promet d'être plus intimiste que lorsque j'ai vu TOTO à Bercy. Je m'installe avec un ami à 3 ou 4 mètres à peine de la scène. Ca y est, les artistes font leur entrée sur scène, Lukather porte un T-shirt gris avec un petit diablotin et un short, une tenue on ne peut plus banale.
Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas ici de nous impressionner par un show avec des effets de scène mais par la qualité seule de la musique, et pour ça je peux vous dire que nous n'avons pas été déçus.
Il faut bien comprendre que dans cette ambiance particulière de proximité, en « comité réduit », Luke n'avait aucune pression, aucune contrainte, il a donc pu se lâcher et il ne s'est pas gêné pour le faire !
Des soli hallucinants bourrés de bends et de tappings, une voix sans fausse note, sans compter les éclats de scat d'Edgar Winter ( excellent saxophoniste par ailleurs ), j'en ai pris plein les yeux et surtout plein les oreilles, comment oserai-je à nouveau toucher ma guitare après cette démonstration magistrale ?!
Le meilleur moment a été pour moi lorsque Luke a joué ( ou plutôt « pulvérisé » ) Johnny B Good. Cette chanson ( de Chuck Berry pour les non-initiés ) est celui qui mâa donné envie de faire de la guitare lorsque je l'ai entendue la première fois dans Retour vers le futur, alors entendre mon « Maître guitaristique » interpréter mon morceau fétiche, je vous raconte pas le pied !
A la fin du concert, je parcours la salle avec mon ami à la pèche aux médiators et coup de bol, nous en avons trouvé chacun un. Et bien je peux vous dire qu'il les use ses médiators, Lukather , ils sont rongés le long de la pointe en l'espace dâune chanson seulement ( puisqu'il en change entre chaque ) !
Mais la soirée ne se termine pas là, tels deux gamins, nous attendons devant la porte de la loge d'où Luke ne tarde pas à sortir. Dans un anglais dâautant plus bredouillant que nous étions impressionnés d'être face à ce musicien d'exception, nous lui avons demandé de nous signer des autographes ( pour moi sur la pochette de Luke ) ce qu'il a gentiment fait et nous nous sommes faits prendre en photo avec lui. Maintenant nous savons, qu'en plus dâêtre un virtuose de la guitare, Lukather est accessible et très sympa ! La photo est ratée ( j'avais pas de flash ! ) mais ce nâest que partie remise, j'en suis sûr.

Benoît